♥ Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation ; Moulins (4 et fin) ♥
Après avoir longuement observé l'extérieur de la cathédrale Notre Dame de l'Annonciation, nous allons entrer. Là encore beaucoup de merveilles à admirer, j'ai essayé de sélectionner les photos au mieux... en intérieur elles ne sont pas toujours faciles à prendre...
La cathédrale fut consacrée le 16 octobre 1923 et érigée en basilique mineure en 1949. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1875.
De nombreux vitraux dépeignant les Bourbons, la vie de Sainte-Catherine, celle de Sainte-Barbe, le Crucifiement ou encore l'Arbre de Jessé, éclairent le monument pourvu d'une kyrielle d'œuvres d'art.
La cathédrale est surtout célèbre pour son triptyque de la "Vierge en gloire", chef-d'œuvre réalisé dans les années 1500 par un artiste longtemps non identifié, le Maître de Moulins, aujourd'hui reconnu comme le peintre d'origine néerlandaise, cependant il est interdit de faire des photos.
(photo empruntée au site de Moulins Clic)
La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Moulins est une cathédrale catholique romaine. Elle est le siège épiscopal du diocèse de Moulins. Remplaçant une chapelle de la fin du Xème siècle, à l'origine dédiée à Saint-Pierre, la collégiale des Bourbons fut construite à la fin de l'époque médiévale. Partie la plus ancienne de l'édifice actuel, construite en style gothique flamboyant, sa première pierre fut posée en 1468 par Agnès de Bourgogne, mère de Jean II, duc de Bourbon, et veuve du duc Charles Ier de Bourbon. Les travaux s'achevèrent en 1550.
La collégiale fut érigée en cathédrale en 1823 lors de la création du diocèse de Moulins. Le premier évêque, Antoine de La Grange de Pons de l'agrandissement de cette église et son successeur, Pierre de Dreux-Brézé entreprit d'importants travaux. Il fit doubler la surface de la nef et ajouter les deux collatéraux et la façade harmonique avec ses deux flèches hautes de 81 mètres. Ces ajouts architecturaux sont réalisés en style néogothique imité du gothique francilien du XIIème siècle, sous l'influence de Viollet Le Duc. L'architecte parisien Jean-Baptiste Lassus commença les travaux qui furent continués par Eugène Millet et Paul Selmersheim après la mort de Lassus, en 1857.
La collégiale à chevet plat, les culées des arcs-boutants surmontées de pinacles, le chœur et le déambulatoire sont en grès rose et rouge et datent du XVème siècle (gothique flamboyant).
(informations recueuillies ICI)
Je vous laisse admirer maintenant en silence...
Le grand orgue Merklin
Commandé en 1878, l’orgue fut inauguré le 10 août 1880 par le célèbre Alexandre GUILMANT, organiste de la Trinité à Paris, compositeur et concertiste international.
Construit par le facteur MERKLIN dans un buffet dessiné par l’architecte Eugène MILLET. Il est aujourd’hui considéré comme le plus authentique des grands instruments issus des ateliers de Joseph MERKLIN. Il sert régulièrement de référence lors de restaurations d’instruments du même facteur.
Le grand orgue MERKLIN de Moulins eut l’honneur d’être joué par de grands organistes tels que Joseph BONNET ou Marie-Claire ALAIN.
Informations prises ICI
clefs de voûtes en polychromie pour la première
Les vitraux, dont certains représentent les portraits des derniers ducs de Bourbon, datent des XVème et XVIème siècles.
Vitrail de Sainte Catherine dit Des Ducs (fin du 15e siècle)
Vitrail La Vierge au trône fin du 15e siècle
On peut également admirer ce groupe sculpté gothique flamboyant représentant la "déploration du Christ".
avec le flash pour mieux voir les détails...
la chapelle de la Vierge noire du XIème siècle, Sainte patronne de Moulins
Le 21 novembre 1655, Moulins fut en proie à un violent incendie qui embrasa le cœur même de la ville. Les flammes étaient si intenses que le Jacquemart lui-même était menacé. Les magistrats de la cité ducale demandèrent alors aux chanoines d’amener la statue de Notre-Dame face au brasier afin d’implorer sa protection. À peine la statue fut-elle descendue, que quelqu’un jeta promptement le manteau qui la couvrait au milieu des flammes. Aussitôt, disent les chroniqueurs de l’époque, « le vent cessa, les flammes s’abattirent et l’on vit tomber du haut de la tour en gros pelotons de feu, les matières embrasées qui s’éteignirent sur-le-champ ».
Informations prises ICI
nous ressortons de la cathédrale pour admirer les portails
les dessins en polychromie
une magnifique clef de voûte
Nous en avons terminé de la visite de cette cathédrale...
Pour ceux et celles qui n'auraient pas vu la visite entière, vous pouvez vous rendre ICI, ICI et ICI
En sortant, j'ai zoomé sur la tour Malcoiffée (située juste en face de la cathédrale) que nous découvrirons dans un prochain billet, si vous le voulez bien....
♥ Je vous souhaite une douce journée ♥
Merci de me suivre au fil des jours et pour vos petits mots que je découvre toujours avec bonheur